Est-ce que certaines peurs vous freinent ou vous bloquent dans certaines parties de votre vie ?
Comme on dit, “La peur n’évite pas le danger” et c’est bien vrai !
Et à la limite céder à la peur peut vous mettre dans une situation bien pire !
Alors pourquoi céder à la peur ?
C’est justement ce qui m’a le plus marqué dans le film « Le pont des espions », dont l’un des personnages principaux est un espion soviétique :
En pleine guerre froide, l’agent secret William Fischer se retrouve à plusieurs reprises dans des situations critiques. Et là on ne parle pas d’un film d’action, mais de la réalité, froide, aride et brutale.
Attrapé, mis en prison, menacé, tiraillé entre la CIA et le gouvernement russe, l’homme ne se départit pourtant jamais de son calme.
En effet, quand son avocat assigné s’étonne de son absence totale de réaction, l’espion répond : « Est-ce que ça me servirait à quoi que ce soit d’avoir peur ? »
Il a tout compris : céder à la panique ne lui apportera rien et ne ferait qu’empirer gravement la situation. Alors il refuse d’y céder.
C’est vraiment une attitude qui peut faire la différence.
Qu’est-ce que la peur psychologique ?
Charles F. Haanel, qui écrit le remarquable ouvrage “La clé de la maîtrise”, insiste sur la peur qui est l’élément central à envisager et à neutraliser, car si on devait vraiment choisir une seule cause de blocages, ce serait celle-là.
« Vous ne pouvez pas entretenir des pensées faibles, nuisibles et négatives dix heures par jour et vous attendre à créer des conditions belles, puissantes et harmonieuses par dix minutes de pensées fortes, positives et créatives. » ― Charles F. Haanel
La pensée positive peut être un excellent outil, mais si vous maintenez des choses qui vous minent, son effet sera limité. Il faut faire en sorte de se débarrasser le plus possible de tout ce qui vous tire vers le bas.
Les différentes peurs sont probablement parmi les choses à abattre en premier.
Par exemple on peut avoir une certaine dépendance affective et du coup avoir peur de perdre l’autre. Cela peut nous mener à avoir certains comportements de possessivité et d’agressivité qui peuvent détériorer la relation à différents niveaux.
Celle-ci sera beaucoup plus épanouie si vous travaillez d’abord à vous sentir bien par vous-même.
La peur d’être déçu rend méchant.
-George Perros
En effet, si on se laisse mener du bout du nez par la peur, parfois on anticipe des déceptions et on devient agressif, pour essayer de forcer l’autre à ne pas le faire. Ce n’est pas quelque chose de constructif.
Comme expliqué dans mon article sur le stress, vouloir tout contrôler nous emmène dans une mauvaise direction.
Relation entre le lobe temporal et la peur
Les peurs ne sont pas forcément innées. La peur est conditionnée, transmise. Par exemple les superstitions.
Comme l’affirme cette étude comportementale du Journal de Neuroscience, consolider un nouvel apprentissage de façon durable se fait selon un processus biologique dans lequel on retrouve aussi un mécanisme d’implantation profonde de souvenirs de peur.
Donc non seulement il est établi que les peurs sont conditionnées, mais elles sont consolidées suite à des chocs, des traumatismes supplémentaires.
Nous avons donc ensuite des réactions instinctives dès qu’on aperçoit un risque du type pour lequel on est conditionné. Cela nous donne l’impression que nous réagissons de manière naturelle, spontanée, car la peur est si forte qu’elle s’impose à nous.
Du coup on peut parfois penser qu’elle est justifiée.
Sauf qu’en fait c’est surtout qu’elle a été ancrée dans notre inconscient de manière à lui donner la priorité quand elle se présente.
Nous pouvons donc “désapprendre” les peurs.
Ce n’est pas une fatalité.
Bien sûr la peur ne sort pas de nulle part, elle est originellement faite pour nous maintenir en vie. Elle grandit en nous quand ce qui nous semble être un danger apparaît.
C’est une sorte de garde-fou que notre inconscient utilise pour nous protéger.
Cependant on peut aussi s’inquiéter de choses qui ne sont pas du tout un problème.
On peut donc avec des peurs rationnelles, mais aussi irrationnelles.
Peur de parler en public, de l’échec, peur du rejet, peur de l’abandon, peur du jugement…
Il y en a de toutes sortes et il est important de prendre ça en main !
Si vous ne le faîtes pas, qui va le faire pour vous ? Prenez le temps d’y songer.
Notre experte Marisa Peer peut vous apprendre à surpasser cette peur du jugement et bien d’autres grâce à ses enseignements.
(Pour avoir les sous-titres en français, cliquez en bas à droite sur l’icône de rouage, Sous-titres, Traduire automatiquement, Français.)
Comment faire pour vaincre la peur ?
Prenez un moment pour réfléchir et noter les différentes peurs qui vous habitent.
De la même manière que la pleine conscience vous ramène à la réalité concrète, écrire sur vos peurs les feront passer de l’inconscient au conscient.
Il sera alors plus facile de réfléchir à comment les aborder et de les gérer.
Si vous y êtes sujet, il faut rejeter toutes les superstitions en réalisant que ce ne sont que des vieilles croyances d’un autre temps.
Elles sont ridicules et basées uniquement sur le fait que les gens se transmettent entre eux leurs peurs avec beaucoup de conviction.
C’est une source de confusion et de peurs injustifiées irrationnelles, qui peuvent nous pousser à réagir de façon stupide et incontrôlable.
Utiliser la peur comme motivation
Vous ne devez pas accepter que la peur vous bloque ni même vous ralentisse. Il faut rejeter sans aucun détour cette émotion si elle vous bride.
Libérez-vous en pour vous dépasser !
Liste de livres à recommander :
- “La clé de la maîtrise” Charles F. Haanel